Votre bail touche à sa fin ? Vous êtes en quête de locaux pour accompagner votre croissance ou une stratégie d’implantation régionale ? CBRE partage sa dernière carte des loyers de bureaux en régions afin de connaître les valeurs locatives actualisées.

Bien-être

La demande pour des surfaces de bureaux est en croissance depuis 2013 en régions. Néanmoins, ces marchés sont contraints par une carence d’offres de qualité qui sont louées dès leur livraison voire même avant. A contrario, le stock disponible de seconde main, et en particulier en périphérie, est abondant car souvent en décalage avec les attentes des entreprises.

Dans ce contexte de déséquilibre entre l’offre et la demande, une légère hausse des loyers a pu être observée pour des surfaces neuves localisées en hyper-centre. Le loyer prime* régional a progressé de + 28 % en 10 ans.

Outre la tension à l’offre, cette augmentation des loyers se justifie aussi en raison d’immeubles techniques, qui viennent donc rémunérer des immeubles plus chers à redévelopper et construire qui permettent des nouveaux usages et modes de travail, vecteurs d’amélioration des ratios d’occupation et de bien-être pour les salariés. La tendance se porte de plus en plus vers une réflexion du coût par poste de travail, dépassant désormais la seule observation du loyer €/m².

Les fourchettes de loyers proposés sont donc toujours très larges, fonction de l’état et de la localisation des surfaces de bureaux proposés. Cette hétérogénéité permet ainsi de satisfaire un large panel d’entreprises et/ou de secteurs d’activités. Les loyers dans les immeubles anciens demeurent attractifs, d’autant qu’ils sont assortis de mesures d’accompagnement élevés et peuvent parfois répondre à la recherche d’utilisateurs en quête de faibles coûts. Les avantages commerciaux restent élevés (entre 1 à 1,5 mois de franchise de loyers en moyenne).

L’écart entre le loyer facial et le loyer économique s’établit ainsi en moyenne à 10 %. Le loyer prime régional est détenu par Marseille avec 320 € HT HC/m²/an pour des surfaces dans l’immeuble La Marseillaise. À Lyon, le prime atteint 300 € avec pour référence le Grand Hôtel Dieu. À Lille, Bordeaux, Toulouse, Nice / Sophia-Antipolis ou encore Rennes, le prime dépasse 200 €.

À moyen-terme, une pression à la hausse devrait donc se poursuivre pour les localisations centrales, et avec une possible baisse des avantages commerciaux et une stabilisation des valeurs pour les marchés plus périphériques et / ou plus offreurs. Sur certains marchés, le loyer prime pourrait ainsi dépasser la barre des 200 € comme à Nantes.


Pour en savoir plus rendez-vous sur news.cbre.fr

Stanislas LEBORGNE

Directeur exécutif